Le réalisateur anglais multi-récompensé Dougal Wilson rejoint Les Télécréateurs pour sa représentation en France.
Pour Arno Moria, Dougal Wilson au talent reconnu à l’international avec des spots ciselés pour John Lewis, Lurpak, Three Mobile notamment, est " le meilleur réalisateur anglais en activité".
Le producteur témoigne de sa fierté d’accueillir cette nouvelle signature de premier plan qui semble s’être conclue en toute simplicité :
"Tous les producteurs rêvent de travailler un jour avec un réalisateur comme Dougal Wilson.
Les gens imaginent que l’arrivée d’une star comme lui dans une maison de production fait l’objet de tractations dignes d’un mercato footbalistique, mais ce n’est pas le cas.
Depuis plus de deux ans on était en contact de manière informelle. On suivait son parcours, il suivait le notre, notamment au travers des clips réalisés par Alex Courtès et Fleur & Manu dont il adore le travail (il était dans le jury du D & AD qui leur a attribué un Yellow Pencil pour Etienne de Crecy "No Brain"), et un beau jour il a appelé au bureau pour que je prenne contact avec Blink, sa production anglaise historique, pour régler les détails de sa collaboration avec nous. C’est aussi simple que ça…
On a ensuite passé du temps ensemble à Paris et à Londres, rencontré les équipes de Blink, qui est comme nous une maison de production dont le développement des réalisateurs est inscrit dans l’ADN depuis sa fondation.
Sans que cela soit concerté on a en commun d’autres réalisateurs que Dougal, comme Luis Cervero et Alex Turvey, mais ce n’est pas par hasard.
On n’est pas des "dealmakers". Quand on représente un réalisateur, on le connait, il nous connait, on sait pourquoi et sur quoi on veut travailler ensemble. Il ne doit pas se réduire à un nom sur une liste, comme trop souvent…
Dougal est un des rares réalisateurs de clips et de films publicitaires dont on reconnait immédiatement la signature. Il vient du clip vidéo et a donc l’habitude de travailler sur les idées, de leur donner une forme originale, en évitant le "style international" auquel trop de réalisateurs se conforment de nos jours. Mais ce n’est pas tout, il y a aussi sa maîtrise technique irréprochable. Quand on regarde un de ses films, on ne se dit jamais "tiens ç’aurait été mieux avec ça en plus, ou ça en moins", non c’est juste nickel.
Evidemment, ce n’est pas en enchainant 20 tournages dans l’année que l’on maintient ce niveau d’exécution. Il tourne peu, sélectionne les boards en fonction de l’idée, bien entendu, mais aussi de ce qu’il peut apporter à l’idée. C’est presque plus important pour lui. Il ne fera jamais deux fois le même film, et jamais de la même manière, par contre à chaque fois ce sera parfait".