Notre rendez vous mensuel REGARD DE PRODUCTEUR lancé en juillet avec la productrice Kasia Staniasek ( Big Production ) termine l’année en beauté avec de nouveau le regard d’une productrice sur les films publicitaires récents.
La productrice Fanny Fragu en charge des projets Luxe, Mode et Beauté chez Henry, nous donne et commente son TOP 3 du mois
Domino’s – Les jours fous sont de retour – Big Productions
J’ai beaucoup aimé le côté complètement loufoque et décalé de la pub. Un parti-pris « fou » respecté au pied de la lettre.
On sent que les personnages principaux ont bien été choisis par Jean-Baptiste Saurel pour leur capacité à incarner la folie bien exagérée. On imagine très bien les backstages du tournage avec une prise impossible à rentrer tellement la scène est lunaire. Une exécution simple mais très bien réalisée qui porte super bien le concept de la campagne ! Well done Big Production !
J’ai beaucoup aimé ce film produit par Division car je trouve qu’on pousse le curseur de la simple rétrospective publicitaire. Elle s’impose comme un hommage audacieux à l’univers du cinéma, de la création et de l’impertinence, piliers de l’identité de la chaîne depuis sa naissance. La réalisation de cette campagne pour les 40 ans réussit à créer un film visuellement impressionnant et narrativement captivant. En jouant sur des codes cinématographiques et de suspense, elle parvient à rendre l’histoire de la chaîne à la fois mythique et actuelle. L’utilisation habile des éléments visuels, du montage et du rythme, ainsi que des choix scénographiques pertinents soulignent l’importance et la pérennité de Canal+ dans le paysage audiovisuel.
Cadum – Ça fait du bien aussi un peu de douceur – Wanda
L’approche sensorielle et apaisante, combinée à une direction artistique raffinée, réussit à transmettre un message de bien-être tout en restant authentique. C’est une campagne efficace dans sa simplicité. Chaque personnage semble avoir été choisi avec soin pour représenter des moments de vie universels et touchants. Le casting est inclusif et naturel. La mise en scène soignée de Martin Kalina, quant à elle, est d’une simplicité étudiée. Les interactions entre les personnages respirent le vrai. On sent que chaque scène a été construite pour capturer un instant fugace de douceur. Rien ne semble surjoué, tout paraît spontané, presque pris sur le vif.