Campagne européenne Boursin conçue par Y&R Paris
Dispositif TV, cinéma
Première diffusion 1er décembre 2015 (UK)
France : 7 décembre
La nouvelle campagne européenne Boursin (Groupe Bel) réaffirme avec élégance et audace la vision si française du plaisir de la dégustation, à travers un film cinématographique réalisé par Markus Walter.
Loin des codes alimentaires, le film à la manière d’Ocean Eleven est un thriller où 4 personnages aussi éclectiques que mystérieux mènent au cordeau une opération secrète des mieux préparées qui se révèle une dégustation de Boursin dans les règles de l’art, faisant de Boursin « un délice d’initiés ».
Un film qui se démarque, et se remarque par sa qualité et dont la directrice de la création Pierrette Diaz, à la tête de la fine équipe de Y&R qui a élaboré cette création originale, nous en décrypte les rouages :
Packshotmag :
Boursin s’est toujours différencié par son univers décalé à l’humour anglo-saxon. Là le film affiche totalement un parti pris et un traitement anglo-saxon par son script, son casting, ses personnages pour promouvoir de façon étonnante un pur plaisir français.
Pierrette Diaz :
Oui, en effet Boursin a toujours eu un humour décalé, légèrement provocateur, une tonalité un peu anglo-saxonne, ce qui est souhaitable dans une communication internationale.
Même dans le registre de la gourmandise, il y a un esprit français. Nous appelons cela le « treat » : c’est la capacité à se régaler avec beaucoup d’exigence avec juste un petit morceau de fromage sur un morceau de pain rompu (et d’un verre de vin idéalement). Des tests nous ont montré que c’est bien cela la gourmandise à la française, un plaisir qui va au-delà du plaisir sucré du chocolat par exemple.
PSM :
Comment l’idée d’un film façon Ocean Eleven pour promouvoir un fromage s’est-elle imposée à la création avant de séduire aussi le client ?
Pierrette Diaz :
Pour les véritables gourmets aujourd’hui nommés les « passionnate food lovers » chaque détail compte. Ceci est une réalité complètement surréaliste mais des études nous ont enseigné que chez les Français, et aussi de plus en plus en Europe, les véritables gourmands ont des rituels bien à eux. Il ne s’agit pas de se régaler de n’importe quel fromage, il en faut un qui soit FORT en goût car nous ne rebutons pas le goût de l’ail et des fines herbes, pas n’importe quel pain, il faut que la croûte soit dorée à point. Mais pas non plus n’importe quel couteau, n’importe quelle assiette, on choisit son verre préféré pour déguster un vin particulier etc.
C’est sur insight que commence notre histoire.
Nous avons imaginé que chaque détail devait être amené par un SPÉCIALISTE : le responsable du pain, le spécialiste de la plus belle nappe, celui qui est chargé de la plus belle assiette… un vrai casting de pro.
Nous avons voulu rendre ce rendez-vous autour d’une dégustation Boursin la plus divertissante possible, tirer le trait pour que ce rendez-vous de potes soit un casting digne d’un Océan 11.
PSM :
Justement, est ce que le choix des personnages a été source de discussions, notamment celui, qui semble audacieux, du clergyman ?
Pierrette Diaz :
Pour inventer chaque personnage, nous nous sommes demandés qui pouvait bien être le « spécialiste » le plus outré de chaque détail.
L’assiette la plus précieuse devait provenir d’un grand musée : il fallait donc la voler (ou l’emprunter le temps d’un dîner) et celui qui devait le faire a les clés, car c’est le directeur du Musée. Nous avons cherché un personnage amusant pour ce rôle.
La nappe immaculée devait provenir d’un endroit où sont entreposées les nappes les plus immaculées : dans l’armoire de la sacristie. Le jeune prêtre le sait bien et c’est à la dérobée qu’il commet ce gentil petit péché de gourmandise.
Le pain : pour trouver le meilleur pain il faut son réseau, notre noctambule a ses entrées chez un autre noctambule mais travailleur, le boulanger qui le sert le premier au tout petit matin, à peine sorti du lit.
Le couteau le plus sûr vient de la lanceuse de couteaux, une pro…!!
Le choix des personnages n’a donc pas été discuté longtemps car cela tombait sous le sens.
PSM :
Comment le choix de Markus Walter s’est-il avéré le meilleur : par rapport à sa bande (quel film en particulier), sa vision du film, sa motivation… ?
Pierrette Diaz :
Cela fait longtemps que j’apprécie le travail de Markus Walter. Ses productions sont très belles et toujours parfaitement au service de l’idée. C’est quelqu’un qui connaît les genres cinématographiques. Son film pour Smart « Backseat » est un petit bijou, « Heroes » pour Okocim montre sa maîtrise des genres, son sens amusé du drama. Ses bandes-son sont aussi toujours soignées, ici il s’agit d’une création pure, une composition originale créée par un des musiciens avec lesquels Markus a l’habitude de travailler. La musique apporte beaucoup au suspense du film. Les versions ont été travaillées à l’image, et réajustées en fonction des différents formats.
PSM:
Qu’est ce qui était le plus difficile dans ce projet ambitieux ?
Pierrette Diaz :
Comme il s’agit d’un trailler il fallait tourner beaucoup de plans dans des décors différents, avec des mises en scènes des personnages et des ambiances différentes.
La grande difficulté de ce tournage a été de tourner beaucoup dans des délais resserrés, en tenant compte des ensoleillements et des différentes heures du jour.
Production | |
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réalisateur | Markus Walter |
directeur de la photographie | Ian Foster |
production | Iconoclast |
producteur | Jean Duhamel |
Agence | |
agence | Y&R Paris |
directeur de création | Pierrette Diaz |
copywriter | Julien Bredontiot |
directeur artistique | Matthieu Vivinis |
head tv prod | Valérie Montiel |
tv prod | Estelle Diot |
Client | |
client | Boursin |
Technique | |
directeur de production | Nicolas Avram |
Post-production | |
monteur | Sophie Fourdrinoy |
post-production | The Shop |
post-production | Nightshift |
post-producteur | Delphine Coquelle |
réalisateur son | Bruno Porret |
musique | Kouz |
musique | Matthias Biermann - La Fine Equipe |
production son | The Shop |