Campagne EuroMillions conçue par Romance

Dispositif TV, digital, VOL

Première diffusion 10 janvier 2022

 

EuroMillions revient en télévision avec Romance autour de la valeur du partage. Après Seb qui profitait d’un après-midi entre amis pour annoncer qu’il avait gagné à EuroMillions et souhaitait partager avec eux, le nouveau film toujours réalisé par Katia Lewkowicz (Grand Bazar) met en scène Juliette lors d’un repas dominical en famille. À travers un habile plan séquence au rythme de la voix off, le film nous plonge dans les pensées joyeuses de la trentenaire attendant le meilleur moment pour annoncer à ses proches qu’elle va changer le cours de leur vie. Touchant et juste, le film à la narration ciselée nous fait vivre ce moment intime et intense à la mesure des émotions de l’héroïne solaire et lumineuse. On retrouve dans ce film tous les ingrédients pour que le spectateur puisse s’identifier, et ce qui fait la patte singulière de la réalisatrice : un casting et une direction d’acteurs exemplaires, pour créer un pur moment de cinéma.

Katia Lewkowicz revient pour nous sur cette nouvelle collaboration avec Romance qui s’inscrit dans le territoire de communication d’EuroMillions lancé il y a deux ans « Quel millionnaire serez-vous ? ».

 

– Le film est un long plan séquence de 45 secondes. Est-ce que ce parti pris était établi dès le script ?

L’idée du plan séquence m’est arrivée assez rapidement. La question que je me suis posée c’est comment rester dans la même lignée du premier film et se renouveler ? Ce n’est quand même pas la même chose car ce n’est pas la même situation. Dans le premier, c’est des gens qui rêvent « qu’est-ce je ferais avec cet argent si je le gagnais ? » après on leur dit qu’ils ont gagné. Alors que là c’est quelqu’un qui doit l’annoncer. C’est elle l’héroïne, et non plus les autres, il fallait donc être plus sur elle. En même temps, j’aime bien le fait qu’on reconnaisse que c’est une saga, que l’histoire continue. Le premier plan du premier film, c’était lui Seb et flou derrière lui on distinguait les autres. Je me suis dit que ce qu’il faudrait arriver à faire c’est rester avec elle tout le temps. Quand on connaît le montage, il y avait beaucoup de gens autour de la table, j’ai d’abord pensé qu’on n’allait pas les mettre autour de la table. Et en fait si, on va les laisser autour de la table et puis on va faire ce plan séquence qui fait qu’on va rester avec cette voix off et avec elle tout le temps, c’est son regard, c’est elle qu’on suit.

– Un plan séquence très technique à réaliser et à caler sur la voix off?

Oui, le choix du plan séquence s’est imposé assez tôt, mais après, tout le truc c’est de s’y tenir. On a pas mal bossé sur le décor en amont pour le faire, et répété jusqu’à ce qu’on trouve. C’est très hypothétique, tu fais plein de petits schémas, tu places les gens, on a fait des costumes en se disant tiens ils sont comme ça et puis finalement on change tout le monde de place, on refait « le plan de table »…

Comme il y a la voix off et que c’était timé à 45 secondes à l’image près, on a donc enregistré le son avant pour savoir comment ça allait se faire. On jouait le play-back que pour nous, agence, client, pointeur, sans que les acteurs l’entendent. Eux devaient jouer tout le temps, chacun avait une activité pour que ça raconte quelque chose sur eux, que ce soit naturel. On voyait le film pendant qu’on le faisait. Les clients étaient contents quand ils sont partis, ils avaient vu leur film pendant le tournage ! On a enregistré la voix off du 45 secondes et la voix off du 30 secondes. Il fallait faire des choix jusqu’à ce que ça fasse bien 30 secondes à l’image. À partir de là on a fait rouler le plan séquence. Il ne fallait pas que ça arrive au moment même énoncé, parfois ça anticipait un petit peu, parfois on décalait, pour apporter la surprise
J’ai beaucoup insisté pour qu’on enregistre la voix off sur place dans le décor là-bas, même si c’est un peu contraignant. Pour qu’on ne le refasse pas plus tard dans un studio, car ce n’est pas la même ambiance. La comédienne a fait tout ça sur place et plein plein de 15 secondes. À chaque fois, on est sur quelqu’un et on tombe sur elle. À chaque prise elle était bien, tout le temps concentrée.

C’était dur mais très sympa à faire. Surtout que maintenant on se connait tous très bien, on est comme une grande famille. Je travaille toujours avec la même équipe que j’adore donc on se challenge entre nous. C’est la première fois vu le plan séquence que j’étais quasiment toujours derrière mon combo alors que normalement je suis avec mes acteurs sur le plateau et là j’étais plus loin. À chaque fois que je voulais rentrer, je voyais le chef op (Laurent Tangy) parler avec les acteurs, l’actrice, les acteurs qui parlaient entre eux et se marraient. Ça roulait tout seul, c’était vraiment un tournage étonnant.

– Comment s’est déroulé le casting ?

Pour le choix du casting, de la famille, je voulais que ça représente la France, qu’il y ait de la diversité sans que ça paraisse « fake ». Surtout, je voulais qu’ils se ressemblent. On a fait un casting à Marseille et à Paris pour trouver des acteurs qui se ressemblent et en même temps jouent bien. On a tourné à Marseille sur deux jours.

Ce que j’aime dans ce film, et c’est là que chez Romance ils sont forts, c’est que ce sont des gens qui au lieu de s’acheter des yachts ou autres biens, vont partager avec leurs proches. Tu es émue de faire ça, de les regarder en te disant comment ils vont réagir et en même temps ce n’est pas anodin. Il fallait que ce soit très quotidien, car ça va changer leur quotidien. Philippe Pinel et Alexandre Hervé n’arrêtaient pas de répéter « On veut donner du soleil aux gens ». On est heureux aussi de ramener un peu de cinéma dans la pub.

 

Production
réalisateur Katia Lewkowicz
directeur de la photographie Laurent Tangy
production Grand Bazar
producteur Juliette Desmarescaux
Agence
agence Romance
directeur de la création Alexandre Hervé
directeur de création Philippe Pinel
copywriter Philippe Pinel
directeur artistique Julien Rézette
directeur artistique Valentine Venzo
tv prod Emilie Talpaert
assistant TV prod Mahé Parisse
Client
client FDJ - Française des Jeux
Technique
directeur de production Hugo Merival
coordination de production film Manon Guay
1er assistant réalisateur César Chabrol
casting Amélie Lagrange
casting Camille De Latour
styliste Sonia Philouze
chef décorateur Diene Berete
Post-production
monteur Thierry Hoss
post-production La Maison
post-production Mikros MPC