Campagne Just Eat conçue par Buzzman
Dispositif TV, web
Première diffusion 25 janvier 2018
Just Eat, anciennement Allo Resto, met en avant sa nouvelle appli pour commander en un seul clic son repas dans les meilleurs restaurants, à travers deux films déjantés réalisés par Jean-Baptiste Saurel (Big). Une bande de colocataires et une famille bien rangée vont faire la rencontre fracassante dans leur salon d’un personnage givré Max venu du futur, ou presque. Ce qui est sûr, c’est que là d’où il vient on ne téléphone plus pour commander son repas, il suffit de l’appli Just Eat. Un retour vers le présent à la mécanique réjouissante déclinée dans les deux épisodes Pizzaventure et Sushinception, où se retrouvent l’art de la comédie et la direction artistique poussée du réalisateur.
Retour vers le passé, pas très lointain, sur cette aventure avec les directeurs de création Louis Audard et Tristan Daltroff, Pierre Cognard directeur artistique, Guilhem Barbet concepteur-redacteur et le TV Producer Benoît Crouet :
– Quelles étaient les références du script à l’origine ?
Guilhem Barbet, Concepteur Rédacteur
Nos références sont toujours très nombreuses et très hétéroclites. Néanmoins, cette campagne, dès sa conception avait pour nous un goût de science-fiction hollywoodienne. Ca transpirait le Spielberg et le Zemeckis, le tout teinté de comédie française, alternant entre l’absurde et l’impertinence. C’est The Dude, de The Big Lebowki, qui fait la rencontre d’un troisième type : OSS 117.
Le point de départ était tout de même le quiproquo suivant : Et si un personnage pensait avoir remonté le temps alors qu’il n’avait pas changé d’époque.
– Quel a été l’apport du réalisateur sur ce projet ?
Pierre Cognard, Directeur Artistique
Jean-Baptiste a immédiatement plongé dans le script. Il a su y apporter son implication sans faille, que ce soit dans la réalisation, le peaufinage des dialogues, les références cinématographiques. Lorsque nous avons lu sa note, énergique et sympathique, on s’est dit qu’elle était à l’image du héros que nous avions imaginé, et que lui et nous, étions bien sur la même longueur d’onde.
Comme nous, il voulait un héros attachant, drôle, irrévérencieux, un peu fou et emblématique. C’est ensemble que nous l’avons aiguisé. Cette vision commune était essentielle lors du casting. Et lorsque vous regardez notre héros, vous y retrouvez forcément un peu de Jean-Baptiste (sauf la coupe de cheveux bien entendu).
Guilhem Barbet
Un point fort du film tient à notre comédien, Vincent Jonquez. Car c’est bien un comédien venu tout droit du théâtre. Son improvisation a su donner au film une nouvelle couche de folie.
– L’arrivée fracassante du frigo est un moment fort du film. Comment ce frigo très spécial a-t-il été élaboré et comment la scène a-t-elle été tournée ?
Benoît Crouet, TV Producer
On avait — Jean-Baptiste et nous — une vraie volonté de casser des murs, ce qui n’était pas une mince affaire. Le résultat est bluffant grâce au travail d’Alexandre Vivet, le chef déco, qui a bossé pendant 10 jours en studio afin de trouver le bon angle et la bonne puissance pour que le frigo réagisse tel que nous le souhaitions, y compris après l’impact.
Pour être francs, l’éventualité de réaliser tout cela en images de synthèse n’a jamais été évoquée.
Alexandre a également fait un travail exceptionnel autour du frigo, se basant sur des croquis de Stéphane Levallois, le designer d’Alien Covenant, des Gardiens de la Galaxy et d’Harry Potter. Un peu de DeLorean, un peu de K2000, un peu de Terminator. Tout ça au frais pendant 48h, et voilà le résultat : Un frigo du futur auquel nous avons été très heureux de donner le second rôle.
– Est-ce que les films au final répondent aux attentes de tous ?
Louis Audard et Tristan Daltroff, DC
Les films finaux, grâce au travail de la production, ont pris une réelle valeur ajoutée. Le message publicitaire est clair et ne mord pas sur la comédie. En fin de compte, nous avons obtenu cette ambiance cinématographique que nous espérions. Le son a également été travaillé dans cet objectif. Nous avons pu développer un univers (voire plusieurs si on a un frigo à voyager dans le temps) et un personnage marquant. Cela répond à une certaine vision de la publicité que nous cultivons chez Buzzman.
Nous sommes très satisfaits de ces films qui, après toutes ces semaines de conception, d’écriture, de tournage et de post-production, nous font toujours autant rire. A voir si le public sera de cet avis.
Le tournage
Production | |
---|---|
réalisateur | Jean-Baptiste Saurel |
directeur de la photographie | Carl Nilsson |
production | Big Productions |
producteur | Raphaël Carassic |
Agence | |
agence | Buzzman |
directeur de la création | Georges Mohammed-Cherif |
directeur de création | Louis Audard |
directeur de création | Tristan Daltroff |
copywriter | Guilhem Barbet |
directeur artistique | Pierre Cognard |
assistant directeur artistique | Mona Saleh |
assistant directeur artistique | Elie Sitbon |
head of production | Vanessa Barbel |
tv prod | Benoît Crouet |
droits | Dee Perryman |
Client | |
client | Just Eat |
Technique | |
directeur de production | Nicolas Avram |
coordination de production film | Nazha Dahmani |
production de service | FAMILY PRODUCTION, KIEV |
casting | Amélie Lagrange |
chef décorateur | Alexandre Vivet |
storyboarder | Stéphane Levallois |
Post-production | |
monteur | Cyril Besnard |
post-production | Mikros Image |
production son | The |