Campagne internationale Perrier conçue par Ogilvy Paris
Dispositif TV, web, réseaux sociaux
Première diffusion 11 octobre 2020
Perrier (Nestlé) fait son grand retour avec une nouvelle campagne internationale imaginée par Ogilvy Paris. La marque emblématique revient s’imposer sur le devant de la scène avec ce nouveau chapitre « Heat by Perrier » réalisé par Cary Joji Fukunaga (Gang Films), dans la lignée des films mythiques de la saga, et qui réincarne la signature historique « De l’eau, de l’air, la vie ». Dans une ville aux rues plombées par le soleil, désertées par ses habitants qui s’abritent de la chaleur, une femme moderne et conquérante arrive à cheval, porteuse de la solution ultime de rafraîchissement, l’eau Perrier. Le célèbre « pschitt » alerte les habitants qui se lancent à la poursuite de l’héroïne jusque sur les toits pour s’emparer de la bouteille et renouer avec la fraîcheur. L’héroïne victorieuse, en se désaltérant va dévoiler aux yeux de la foule interdite la raison de sa conquête. Reprenant les codes cinématographiques qui ont fait le succès des films de la saga Perrier, le film nous emporte dans une épopée métaphorique aux allures de western spaghetti sur l’air intemporel du « Concerto pour une voix » de Saint-Preux (1969) au succès mondial. Un univers créatif et artistique résolument pop culture, moderne et joyeux, qui allie l’héritage culturel de la marque et sa conscience du monde en surchauffe, pour porter le message optimiste que chaque génération a la possibilité de vivre pleinement sa vie.
« Ce film est certainement le plus compliqué et en même temps le plus simple qu’il m’ait été donné de faire, annonce d’emblée Julien Sanson, head of production TV d’Ogilvy. Compliqué car de la conception du script par les équipes créatives à la livraison du film, 4 jours avant l’antenne ! il y a eu 5 mois et demi chahutés par la pandémie. Le plus simple, car les clients nous ont fait une confiance aveugle sur ce projet, nous laissant partir sans eux en tournage, ni même en remote, en nous donnant à nous et surtout à Cary Joji Fukunaga toute la confiance collaborative (avec un peu de pression quand même) pour ramener le film que nous avions validé tous ensemble au cours des nombreuses réunions de pré-productions que nous avions eues en amont du tournage. »
Pour cette campagne de « renaissance », en recherche de réalisateurs de renommée internationale hors du scope publicitaire afin de renouer avec la grande tradition de Perrier de s’associer avec des artistes contemporains comme avec Ridley Scott ou Jean-Paul Goude, « nous avons porté notre choix sur Cary Fukunaga, poursuit Julien Sanson. Couronné de succès pour ses séries True Detective (saison 1) et Maniac ou encore son long-métrage Sin Nombre, que je recommande vivement, Cary est un pur réalisateur hollywoodien qui nous a apporté toute l’expertise et l’expérience de ce monde pour adapter notre script à ses ambitions.
Nous sommes rentrés à ce moment-là dans une autre dimension en production! Il s’est entouré d’une équipe technique internationale et multiprimée entre Phedon Papamichael le chef opérateur de Le Mans 66, du western 3h10 pour Yuma ou encore du magnifique Nebraska en noir et blanc, et que j’avais déjà eu l’opportunité de croiser à mon époque Moonwalk ou encore Jany Temime la costumière d’Harry Potter et du prochain opus de Game of Thrones. Entre autres talents que nous avions sur ce plateau, je pourrais y ajouter l’équipe de 17 dresseurs et cascadeurs/euses bulgares en charge des chevaux et des cascades, du chef déco canadien ou du steadycamer qui cavalait au milieu de cette foule bondissante. «
Programmé mi-juillet, le tournage ne peut avoir lieu qu’à la fin de l’été : « À la sortie du confinement, nous avions étudié avec Jean Villiers et Gang Films toutes les destinations possibles en commençant par la France mais l’ambition et l’ampleur des autorisations de tournage ne nous permettaient pas d’installer le tournage en France. Nous avions considéré les villes d’Aix en Provence ou encore Avignon mais aussi Marseille et Paris. C’est finalement la Grèce et Athènes qui ont été retenus après une longue hésitation avec Madrid en Espagne. Mais les conditions sanitaires avec lesquelles il a fallu jongler ne nous permettaient pas de nous établir en Espagne dans de bonnes conditions. Athènes nous a donc accueillis, nous et tout notre barnum ». Soit 4 jours de tournage à minimum 3 caméras sur plusieurs sets en simultané, avec une grosse équipe et une foule de figurants: « Un pur bonheur de voir tout ce spectacle qui m’a rappelé mes premières amours avec le long-métrage. J’étais comme un poisson dans l’eau ! »
Mikros MPC prend ensuite le relai, avec trois semaines pour livrer le film au lieu des deux mois prévus : « Un exploit pour post produire, étalonner, transformer et magnifier un film dont l’atmosphère et l’environnement étaient à créer quasiment de toutes pièces. Big up pour l’équipe de Fabrice Damolini qui nous a accompagnés sans faillir dans ce travail si délicat. »
Dans cette aventure intense pour un projet hors normes, le producteur Jean Villiers a apporté son expertise et son implication totale : « Je n’avais jamais travaillé avec lui, mais j’ai énormément de respect et d’admiration pour ces « papas » du métier dont fait partie Jean, pour sa vista. Il s’est montré collaboratif, à l’écoute, il nous a épaulés tout le long du process et je tiens à lui exprimer ma gratitude pour son soutien essentiel à la réussite de ce film. Comme d’habitude dans ce genre d’exercice très attendu, certains diront peut-être « tout ça pour ça », mais ce n’est pas grave car ce film, quoi qu’on en pense, est un génial petit moment d’entertainment qui dénotera comme rarement dans un tunnel publicitaire ou sur un media social. Pour ma part j’ai consacré ces 5 derniers mois à ce projet complètement fou et j’ai apprécié chaque seconde ». Comme un écho au plaisir du public qui a découvert sur les écrans la version de 60 secondes de Heat By Perrier à la fin de la finale hommes du tournoi de Roland-Garros.
Making of Post-prod
Production | |
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réalisateur | Cary Joji Fukunaga |
directeur de la photographie | Phedon Papamichael |
production | Gang Films |
producteur | Jean Villiers |
co-production | Independent Films |
Agence | |
agence | Ogilvy Paris |
directeur de création exécutif | Matthieu Elkaim |
directeur de création | Alexis Benoit |
copywriter | Thierry Chiumino |
copywriter | Linnea Kavsjo |
directeur artistique | Thierry Chiumino |
directeur artistique | Clement Payen |
head of production | Julien Sanson |
tv prod | Julien Sanson |
head of sound & music | Johanne Kenniche |
Client | |
client | Perrier |
Technique | |
directeur de production | Christophe Ancelet |
directeur de production | Verity White |
production de service | Green Olive |
costume designer | Jany Temime |
chef décorateur | Ethan Tobman |
Post-production | |
monteur | David Tessier |
étalonneur | Jean-Clement Soret |
remote grading | MPC London |
post-production | Mikros MPC |
post-producteur | Julien Daniel |
post-producteur | Marie-Cécile Juglair |
post-producteur | Mélodie Robert |
producteur exécutif | Fabrice Damolini |
flame | Stéphane Pivron |
flame | Mathieu Caulet |
flame | Franck Lambertz |
superviseur Vfx | Stéphane Pivron |
superviseur Vfx | Franck Lambertz |
vfx | Julien Haillot |
vfx | Richard Ramplay |
superviseur 3D | Harry Bardak |
superviseur 3D | Raju Ganesh |
lighting artist | Alexandre Corcoy |
lighting artist | Louis Maero |
lead compositing | Daniel Benjamin |
compositing | Randy Gudin |
compositing | Sebastien Podsiadlo |
compositing | Eric Lemains |
compositing | Aurelie Gondouin |
lead matte painting | Christophe Courgeau |
matte | Benjamin Bardou |
matte | Léa Gonzalez |
superviseur 2D | David Rouxel |
musique | Saint-Preux - Concerto Pour Une Voix |
production son | The |