Sécurité Routière – L’annonce

Campagne Sécurité Routière conçue par Madame Bovary

Dispositif TV, cinéma, web

Première diffusion 15 février 2017

Alors que le bilan de 2016 révèle une augmentation de la mortalité routière en France pour la troisième année consécutive, une première depuis 1972, la Sécurité Routière lance une campagne de sensibilisation à la télévision et dans près d’un millier de salles de cinéma à partir du 15 février.

Dans le cadre de la communication « Onde de choc » visant à faire prendre conscience de l’impact d’un accident sur les proches des victimes, la Sécurité Routière choisit le réalisme avec un court-métrage « L’annonce  » réalisé par Jean-Xavier de Lestrade donnant la parole aux gendarmes chargés d’annoncer aux familles le décès d’un des leurs.

Sans aucune image d’accidents, juste le témoignage bouleversant d’humanité de quatre de ces « messagers de l’horreur  » marqués par ce moment très précis qu’ils redoutent le plus, particulièrement sensible et douloureux où ils se trouvent confrontés à la douleur insupportable des familles touchées à jamais, le film frappe fort au cœur.

C’est la première fois en France que le thème de l’annonce aux familles fait l’objet d’un film. Le réalisateur de documentaires Jean-Xavier de Lestrade, primé aux Oscars pour Un coupable idéal a eu carte blanche pour construire son film « …je ne savais pas vraiment à quoi allait ressembler le film… j’allais le trouver en le faisant. Et tout le monde m’a fait confiance. J’étais convaincu que consacrer un film sur ceux qui allaient porter la nouvelle du décès était une idée formidable. Parce qu’elle permet de s’identifier à la peine éprouvée par « les messagers « sans devoir prendre frontalement la douleur abyssale des familles touchées. » Le réalisateur a retenu parmi les gendarmes volontaires pour témoigner de leurs expériences, « des profils différents, des histoires qui se complètent, des gendarmes à la fois pudiques et capables de laisser l’émotion affleurer. Ce fut quatre très belles rencontres avec des hommes et une femme d’une profonde humanité animés par un vrai sens du service public. Mais ce fut très éprouvant. Parce que je n’avais pas mesuré la douleur de celui qui annonce. Et elle est immense.«