Campagne Ubisoft Assassin’s Creed Syndicate conçue par BETC
Première diffusion 8 octobre 2015
À l’occasion de la sortie le 23 octobre d’Assassin’s Creed Syndicate, nouvel opus de la licence phare qui se déroule à Londres à l’époque de la Révolution Industrielle, après avoir dévoilé le moteur de recherche The XIX Century Search Engine pour faire patienter et jouer ses fans, Ubisoft révèle le film de lancement, confié au talent des Megaforce.
Intitulé « Blades » le film fait vivre le cauchemar prémonitoire d’un Templier où des lames explosent les pavés du Londres victorien, annonçant la révolte imminente de la classe ouvrière exploitée contre les patrons oppresseurs.
Un film au rendu cinématographique, habituel dans la bande des Megaforce, qui abordaient pourtant pour la première fois l’univers très spécial de la 3D.
Un challenge nouveau à la difficulté réelle dans lequel se sont investis avec enthousiasme les réalisateurs soutenus par l’agence et le client, ce que nous racontent la tv productrice Alexia Ducastel et la productrice Charlotte Marmion, en revenant sur la raison du choix des Megaforce et leur implication dans ce projet.
– Pour ce projet original en 3D, comment les Megaforce se sont-ils imposés comme étant le bon choix ?
« Les directeurs de création, Arnaud Assouline et Benjamin Le Breton voulaient travailler depuis longtemps avec les Megaforce. Ils ont pensé qu’ils pourraient être une bonne option pour cet exercice compliqué qui est de réaliser une publicité intégralement en 3D pour coller à l’univers d’un jeu.
Iconoclast a présenté dès la réception du story board une bible très précise pour une vision aboutie et travaillée qui a plu à l’agence.
L’agence a convaincu les clients de travailler avec les Megaforce en leur présentant ce story board ultra-travaillé, détaillé scène par scène, avec un dossier complet de références sur les lumières, les lieux et les ambiances de décors, les personnages et leurs réactions. »
– En quoi le projet a-t’il intéressé et séduit les Megaforce ? Avec les contraintes d’une technique 3D exigeante et d’une structure créative bien définie par le jeu lui-même, comment ont-ils abordé ce film ? Quel est leur apport artistique ?
« Le film était un vrai challenge pour les Megaforce dans la mesure où il était entièrement tourné en 3D. C’est un processus différent d’un tournage normal car on ne découvre les éléments assemblés qu’à la toute fin du processus (et surtout quand il est souvent trop tard pour bouger les choses). La plupart des décisions se font dans un univers grisé où les personnages n’ont pas de texture et où les mouvements de caméras ne sont pas encore calculés.
La performance des personnages s’enregistre dans un studio avec les comédiens qui portent des costumes moulants avec des petites boules et des casques équipés de go pro sur leur tête. En plus de tous ces éléments, il fallait travailler avec un studio qui connaissait par coeur le jeu et l’univers d’Ubisoft. Nous avons donc travaillé avec Digic qui se trouve à Budapest. Les équipes étaient donc loin et les Megaforce ont dû faire plein d’allers-retours pour suivre le projet.
En dehors du challenge technique, les Megaforce ont abordé ce film comme un film classique. Le jeu Assassin’s Creed se déroule dans le Londres victorien, l’univers du jeu est donc vraiment intéressant. Les costumes, les décors, l’ambiance sombre et brumeuse de la ville, ce sont plein d’éléments dramatiques qui ont inspiré les réalisateurs. Comme le jeu tourne autour de la lutte des classes et du début de l’industrialisation, l’idée était de montrer différents quartiers et différentes ambiances.
Les Megaforce ont aussi pensé la photo comme pour un film classique. Ils ont consulté un directeur de la photo, ont essayé de créer des mouvements de caméras seulement réalisables dans la réalité, ainsi que des effets et déformations de focales propres aux optiques anamorphiques.
De même, en termes de production nous avons abordé le film de façon classique. Nous avons fait un casting pour le rôle principal, nous avons fait des « repérages » en cherchant des photos d’époque de lieux londoniens qui ont été reconstitués de manière fidèle.
Au final, les Megaforce ont pu s’essayer au film d’action dans des conditions qu’ils n’auraient jamais pu avoir sur un tournage classique. Et le film est une alliance tout à fait réussie de l’univers du jeu et de celui des Megaforce ! »
Le tournage
Megaforce
Production | |
---|---|
réalisateur | Megaforce |
production | Iconoclast |
producteur | Charlotte Marmion |
Agence | |
agence | BETC |
directeur de la création | Stéphane Xiberras |
directeur de création | Arnaud Assouline |
directeur de création | Benjamin Le Breton |
tv prod | Alexia Ducastel |
Client | |
client | Ubisoft |
Post-production | |
monteur | Sophie Fourdrinoy |
post-production | Poster |
post-producteur | Sébastien Gros |
post-producteur | Sandrine De Monte |
directeur de post-production | Renaud Coulon |
3D | DIGIC |
musique | Dépêche Mode - Personal Jesus |