Campagne Vattenfall conçue par Scenarii
Dispositif TV, web
Première diffusion 8 octobre 2018
Vattenfall, le leader suédois de l’énergie détenu à 100 % par l’Etat suédois propose aux particuliers français depuis le 1er octobre une offre alternative d’électricité 12 % moins chère que le tarif réglementé et neutre en carbone, conformément à son objectif d’une vie sans carbone d’ici une génération. Signée par Scenarii, agence de communication globale et de relations médias créée en 2001 par Jean-Christophe Le Blay, la campagne de lancement met en avant cette offre économique et vertueuse à travers un film réalisé par Didier Barcelo (Henry). Se démarquant des communications du secteur essentiellement axées sur le prix, jouant avec brio le décalage et la carte scandinave, le film met en scène dans différents décors un protagoniste suédois porte-parole du fournisseur évoquant en français son objectif d’une vie sans carbone et les options possibles pour y parvenir. Des options toutes plus absurdes les unes que les autres, alors qu’il suffit de souscrire pour faire ce premier pas vers ce monde sans carbone tout en bénéficiant d’un prix d’électricité avantageux.
Le réalisateur nous en dit plus sur ce projet qui change de son registre habituel et montre une facette inédite de son talent :
– Quels étaient les challenges sur cette comédie de style scandinave ? Casting, direction d’acteur, direction artistique ?
Le casting, tout d’abord. La gageure était de trouver un bon acteur suédois qui parle français. Il s’agissait de faire en sorte que ce personnage traverse des tableaux. La direction d’acteur est assez différente de ce que je fais pour une comédie dialoguée. L’humour n’était pas tant sur le personnage que sur le décalage des situations. Pour lui il s’agissait d’être juste et en connivence avec le spectateur, une sorte de monsieur Loyal mais qui ne survend pas le produit et la marque. Quant à la direction artistique, elle était claire dès le début pour moi. C’était de trouver des images étonnantes, absurdes et drôles à la fois.
– Quelles ont été vos sources d’inspiration ?
La photo, bizarrement. Des images de Irving Penn et de Thomas Struth pour la famille, de Crewdson pour la scène du blé mais aussi de séries comme celle d’Ozark pour les scènes du lac. Ce qu’il y avait d’agréable c’était que chaque tableau fonctionnait de manière indépendante, je pouvais travailler une ambiance et une lumière différentes à chaque fois. La scène de l’école me plait particulièrement parce qu’elle est un peu bizarre, un peu hors du temps, pas très réaliste.
– Qu’est-ce qui vous a particulièrement plu ou marqué dans ce projet dépaysant ?
La liberté que l’on m’a donnée, le fait de travailler en toute sérénité sans pression excessive avec des gens que j’aime beaucoup comme Sébastian Blenkov à la lumière et David Bersanetti à la déco. C’est assez plaisant d’être appelé pour ce qu’on pourrait faire et pas forcément pour ce qu’on a déjà fait.
Production | |
---|---|
réalisateur | Didier Barcelo |
directeur de la photographie | Sebastian Blenkov |
production | HENRY |
producteur | Jean Ozannat |
Agence | |
agence | Scenarii |
directeur de création | Mariano Favetto |
copywriter | Thierry Brioul |
tv prod | Timothé Rosenberg |
Client | |
client | Vattenfall |
Technique | |
chef décorateur | David Bersanetti |