RENAULT R5 « The Painting » – The Mill nous plonge dans l’histoire française
Publié le 30 septembre 2024 par The MillUn voyage à travers les époques de l’histoire française où chaque scène plonge le spectateur au coeur même d’une oeuvre d’art, voilà la proposition de Renault pour la sortie de la R5. Grâce à l’utilisation de particules et à un travail méticuleux sur les textures et les transitions en post production, The Mill nous fait découvrir ce projet ambitieux.
Elémentaires ou fines, les particules au cœur de l’immersion
Dès le départ, l’objectif était clair : plonger le spectateur dans chaque époque représentée, en s’appuyant sur le travail de l’artiste Benjamin Bardou, spécialiste de la visualisation par nuage de points et particules. Alexis, VFX Supervisor sur le projet explique : “Les particules ne sont pas simplement un effet visuel, elles jouent un rôle narratif en évoquant la mémoire. Chaque scène a fait l’objet d’une recherche approfondie pour adapter le look des particules en fonction de l’époque. Par exemple, dans la séquence dédiée à la Nouvelle Vague, les particules sont représentées sous forme de points pour rappeler le grain des films analogiques, tandis que dans la séquence French Cancan, chaque particule devient un coup de pinceau, créant ainsi une atmosphère picturale.”
Même si chaque époque possède son propre univers visuel, le défi principal était de maintenir une continuité à travers le film. “La notion de nuage de points et l’animation de particules sont le fil rouge de la direction artistique,” précise Alexis. “Ces particules permettent non seulement de créer des transitions fluides entre les différentes périodes, mais elles renforcent également l’immersion du spectateur dans chaque tableau.” Leur traitement a nécessité une approche technique complexe, notamment pour assurer que chaque scène reflète son époque avec fidélité. Une recherche minutieuse a du être effectuée en amont sur les textures et les profondeurs mais aussi pour identifier les codants propres à chaque époque.
Focus sur la scène du Moulin Rouge
Elle s’inspire des maîtres impressionnistes tels que Manet, Caillebotte, et Sisley, célèbres pour leurs représentations vibrantes de la vie urbaine et des scènes de rue. Leur influence se manifeste dans les choix esthétiques de la séquence, avec des coups de pinceau en particules qui évoquent leurs techniques picturales, évoquant l’atmosphère festive de Pigalle à l’époque de la Belle Époque.
Gauche : La rue Mosnier aux drapeaux, Manet (1878) / Droite: extrait du spot « The Painting »
Les façades et l’éclairage rappellent l’univers des impressionnistes et la rue visible a été recréée minutieusement pour retranscrire le Paris de la fin du XIXe siècle. “Nous avons cherché à retranscrire l’ambiance festive et artistique de Pigalle, tout en intégrant des éléments architecturaux comme le Moulin Rouge,” précise Alexis.
Le Moulin Rouge, figure emblématique de la Belle Époque, a également été modélisé en 3D pour cette scène. Du mouvement des robes colorées au tracé des enseignes en arrière plan, chaque détail reflète l’effervescence de l’époque.