18 ans après Sa Raison d’être, The et Dat-Way réunissent 18 artistes autour de Damso !

Raphaël Fruchard (The) : 
Tout est allé très vite. Mi-septembre, Alexandre Jalbert, Directeur de la communication de Sidaction, m’a contacté avec une ambition forte : créer un nouvel hymne, 18 ans après Sa Raison d’être.
L’objectif était clair : parler à une génération qui n’est plus aussi sensibilisée au VIH et aux IST.
Nous avions une véritable contrainte de temps, car le titre devait sortir avant le week-end du Sidaction, les 21, 22 et 23 mars.
Il fallait aller très vite et le temps jouait contre nous. Avec Antoine Le Guern, le superviseur musical de The Sound Production, nous avons immédiatement pensé à Charles Moukouri Bell et Rémi Campet, les fondateurs de Dat-Way, avec qui nous avions déjà collaboré sur des projets innovants.

Charles Moukouri (Dat-Way) : 
Avec Raphaël, Antoine et Rémi, mon associé chez Dat-Way, nous nous sommes réunis pour définir la stratégie à adopter. Très vite, Damso s’est imposé comme la meilleure solution pour porter ce projet !
Au-delà de notre réseau, qui nous permet de toucher n’importe quel artiste de la nouvelle scène urbaine, nous devions trouver les arguments justes pour le convaincre de rejoindre l’initiative.
Alexandre Jalbert et Noémi Naudi de Sidaction nous ont laissé une totale liberté artistique, car nous les avons convaincus que seule une démarche sincère pouvait fédérer autant d’artistes autour de cette cause.

Raphaël Fruchard (The) :
Nous étions mi-décembre et n’avions que peu de temps pour mettre le projet sur pied. Les fêtes de fin d’année approchaient, et nous n’avions encore contacté que très peu d’artistes !
Tout s’est enchaîné au début de l’année, et en quelques jours, nous avons contacté tous les managers, labels et éditeurs pour obtenir les accords, mais surtout organiser les enregistrements.

Charles Moukouri (Dat-Way) :
The et Dat-Way ont réussi à réunir 18 artistes intergénérationnels majeurs du rap et de la pop pour un casting inédit et organique :
Damso, Youssoupha, Eddy De Pretto, Lous and the Yakuza, Eva, Hoshi, El Grande Toto, Kalash Criminel, Médine, Louane, Pomme, Juliette Armanet, Charlotte Gainsbourg, Pierre de Maere, Amadou et Mariam, Fally Ipupa, Adèle Castillon et Lucky Love.
Les échanges avec les labels, éditeurs et managers des artistes ont été complexes pour caler des dates, mais tous ont répondu présents.

Antoine Le Guern (The) :
Nous avons organisé des enregistrements et des shootings dans plusieurs studios à Paris et en Belgique, en nous adaptant aux plannings ultra-chargés de chacun. Ce fut un vrai défi à gérer dans un timing aussi serré.

Rémi Campet (Dat-Way) :
J’ai tout de suite pensé que la personne la plus adaptée pour réagir dans un temps si court et trouver avec nous les meilleures solutions était de travailler avec le réalisateur Fifou. Il a tout de suite accepté de partir avec nous sur ce projet !
Nous nous sommes posés ensemble et avons imaginé des solutions artistiques pour capter l’énergie et la diversité du projet, malgré des contraintes financières et de timing extrêmes.

Une stratégie de diffusion sans précédent

Raphaël Fruchard (The) :
Ce projet ne s’est pas arrêté à la musique. Nous avons choisi Warner pour la distribution et sollicité de nombreux partenaires en plus de ceux habituels du Sidaction pour promouvoir le titre.
Grâce aux réseaux de Sidaction, Warner, mais aussi aux nôtres, nous avons obtenu, entre autres :
– 400 000 pre-rolls sur les podcasts du groupe NRJ, RTL et Engle.
– 207 panneaux 4×3 de Giraudy.
– Des bandeaux publicitaires sur de nombreux médias.
– Des panneaux digitaux OOH dans toute la France.
– Des centaines de milliers d’impressions sur Spotify et Deezer.
– Des diffusions de spots 30s sur NRJ, Skyrock et de nombreuses autres radios.
– Des spots 30s sur TF1 et Trace TV.
– La diffusion du clip en version 1’30 sur France Télévisions.

Un investissement total pour un projet engagé

Antoine Le Guern (The) : 
Bien que The et Dat-Way aient travaillé en total pro bono, ce projet a nécessité des fonds.
Sidaction a assumé une partie de cette charge financière, mais il n’était pas question de leur faire supporter tous les coûts de production.
Nous avons donc cherché des aides auprès de la SACEM et de la SCPP, ainsi qu’une avance de Warner.

Remi Campet (Dat-Way) :
The et Dat-Way ont géré l’ensemble du projet main dans la main, de la stratégie à la livraison, jusqu’à la médiatisation, pour garantir que Grand Soleil devienne bien plus qu’un titre : un mouvement, un message, une mobilisation massive contre le VIH.

Les 48 premières heures, Grand Soleil a déjà généré 1 million de streams !
Production son, musique supervision The